avion electrique

Le Hawker Sea Fury d’E-Flite

Le Sea Fury est un chasseur britannique des années 40. Il a remporté de nombreuses victoires pendant la guerre de Corée à partir des porte-avions de la Royal Navy. Il est aussi connu pour être le premier chasseur à hélice à avoir abattu un jet, en l’occurrence le MIG-15 Fagot.  

Le kit

Envergure: 935mm

Longueur: 845mm

Premier constat avant même d’ouvrir la boîte, E-Flite n’est pas le champion de l’emballage ! Cette  boîte contenant le Sea Fury est très peu rigide et déjà bien abîmée. Malgré cela, toutes les pièces sont heureusement intactes.

Ce détail mis de côté, je déballe les pièces principales construites dans une matière proche de l’AeroCell, mousse très résistante.

Les détails de finition sont exemplaires : le pilote placé dans sa bulle est déjà peint, les traces des gaz d’échappement sont reproduites sur les côtés du fuselage, les lignes de jointure des panneaux sont exactement moulées, les mitraillettes et missiles sont bien présents sur l’aile, … Bref, du très beau travail !

Je trouve néanmoins fort dommage d’avoir laissé les picots de démoulage sur l’ensemble de ces pièces. Ils ne sont pas visibles sur les photos mais sont flagrants de près. Il aurait suffit de poncer légèrement la surface avant d’y appliquer la peinture. Ce n’est pas digne de la qualité et du soin apportés aux décorations mais c’est malheureusement le cas sur la plupart des avions en mousse…

Assemblage

 La construction ne s’annonce pas compliquée. Vous aurez besoin de 3 à 6 servos, un bon moteur brushless et son contrôleur, et bien sûr un ensemble radio 6 voies (ou 4 sans le train rétractable).

Seule la pose du train d’atterrissage amovible semble plus délicate. Il est aussi possible de monter un train fixe, livré dans le kit, pour économiser deux servos ou si vous ne possédez qu’une radio 4 voies. Je trouve qu’il serait quand-même fort dommage de se passer d’une fonction aussi intéressante.

Le système d’ouverture/fermeture est en une pièce, qu’il faut visser à l’endroit prévu. Ce mécanisme est relié à un servo qui devra impérativement être réglé via la fonction « end point » de la télécommande. En effet, la course du servo doit être limitée dans les deux sens pour ne pas forcer sur les pignons.

Notez au passage l’importance de choisir des servos puissants pour cette fonction. Les HD power, bien qu’adéquats pour les différentes gouvernes, ne résistent pas à l’effort demandé par l’ouverture du train. Ces HD power, visibles sur la photo, ont été remplacés par des HITEC HS-55.

Un fois tout ce petit monde en place, je m’aperçois que la roue gauche n’est pas bien axée par rapport à son emplacement. Aidé de deux pinces, j’ai plié légèrement l’axe pour que la roue tombe bien à sa place. Enfin, une petite goutte d’huile siliconée n’est pas de trop pour lubrifier ce mécanisme simple et performant.

D’origine, la dérive est fixe mais tout le matériel est fourni pour la rendre fonctionnelle. Ici aussi il  serait dommage de s’en passer, surtout pour les phases de décollage ou d’atterrissage.  Il suffit alors de découper proprement cette dérive et de l’articuler avec les charnières fournies. La roulette de queue est alors accouplée à la dérive pour la rendre directrice.

Enfin, l’aile se fixe à l’aide de trois vis. Système bien pratique pour le transport car ce Sea-Fury prend pas mal d’espace lorsqu’il est monté. Il trouvera donc naturellement place sur la banquette arrière de la voiture.

Moteur

Le reste du montage est très classique : mise en place des ailerons, de la profondeur et de l’ensemble moteur/variateur. Il s’agit ici du brushless AXI 2808/24 Gold Line. Le système de fixation est très astucieux : Le moteur est fixé par quatre vis sur un support en plastique de section carrée qui sera  encastré sur le mât en bois déjà en place dans le nez de l’avion. Il est ensuite sécurisé à l’aide d’une unique vis. Ce moteur se contente d’un variateur de 30 A mais rien n’empêche de monter un plus puissant. Pour ce test, j’avais sous la main le variateur ROBBE Roxxy 950 de 50A. De taille très compacte, il est sûrement un des meilleurs dans son genre. Il est entièrement programmable et peut servir aussi pour les voitures ou bateaux grâce à sa fonction marche arrière. Enfin, il fonctionne à des températures très inférieures à la moyenne.

 

En vol

Mon Sea Fury en ordre de vol pèse 870g, soit un poil au-dessus des chiffres annoncés par le fabricant. Cela est en partie dû au poids considérable que j’ai du ajouter dans le nez pour équilibrer l’appareil. Pourtant, j’utilise le plus gros accu conseillé, soit un LiPo 3s de 2100 mha.

 

Contrairement à d’habitude, je ne suis pas trop stressé à l’idée de mettre ce modèle en l’air. La qualité du kit inspire confiance et la surface d’aile importante devrait permettre un vol  lent et sécurisant.

 

Et en effet, à la mise des gaz, l’avion roule bien droit et décolle sur quelques mètres. Je ne dois corriger que la profondeur car il a tendance à monter intempestivement. Je fais d’abord quelques hyperboles train sorti pour évaluer son caractère. Ensuite, je fais quelques tours supplémentaires train rentré. La différence saute aux yeux ! Dans cette configuration, les trajectoires du Sea Fury sont bien plus fluides et surtout plus rapides. Il est aussi moins chahuté par le vent, qui soufflait ce jour là au moins à 25 Km/H. Il est d’ailleurs impressionnant de voir à quel point ses trajectoires sont propres malgré les conditions climatiques.

Comme je le pensais, cet avion permet de voler très lentement et se montre sécurisant à tous les niveaux. Il vole en palier avec moins de 1/3 des gaz et décroche tard. Il faut presque le faire exprès pour arriver au décrochage, du moins avec les débattements minimums. La grande surface de l’aile autorise des vols planés loin d’être ridicules tout en restant maniable sur tous les axes. En volant sur un filet de gaz, l’autonomie est impressionnante. Pas loin de la demi heure.  

En mettant le dual rate sur « grands débattements » et en libérant les électrons, cet avion est vif comme l’éclair. Il enchaîne les boucles et tonneaux à une allure impressionnante. Toutes les figures applicables aux warbirds  passent sans souci. Seule la gouverne de direction ne se montre pas assez mordante malgré le grand débattement. Ce n’est pas un défaut car ce genre de modèle se pilote avant tout aux ailerons et à la profondeur.

A noter les qualités du Sea-Fury en vol dos. Malgré le dièdre des ailes assez prononcé, il ne réclame qu’une faible correction à la profondeur. Cette position est très naturelle. Pas besoin de se battre avec ses manches pour garder une belle trajectoire fluide, tant en virage qu’en ligne droite. C’est probablement dû à l’emplacement de l’accu, bien centré dans le fuselage.

 

Comme je l’ai dis, ce Sea-Fury peut voler vite, très vite même ! Gaz à fond, il se rapproche d’avantage d’un missile que d’un avion! Le moteur AXI a vraiment la pêche !!! Il entraîne l’avion à la verticale à l’infini, même à partir d’une vitesse réduite. A la moindre sollicitation du manche des gaz, le warbird réagit instantanément et semble ne jamais s’arrêter d’accélérer. En vol nerveux, l’autonomie chute à moins d’une quinzaine de minutes.

Si toutefois vous cherchez encore plus de puissance, il est possible de mettre un moteur plus gros. Le poids supplémentaire sera gommé par la réduction du lest embarqué pour l’équilibrage. Sur celui-ci, j’ai mis plus de vingt grammes de lest à l’avant.

 Atterrissage facile

 

Il est temps de rejoindre le sol. Je sors les roues et entame l’approche. Les qualités en vol lent rendent les choses faciles. Il n’est pas nécessaire d’arriver de loin car le Sea Fury accepte d’être fortement ralenti et descend bien à plat. A quelques centimètres du sol, j’arrondi la trajectoire et il se pose en douceur sur ses roues, sans rebond. Une surface de +- 10m2 lui suffit pour se poser.  

Au départ, j’avais quelques craintes concernant la solidité du train rétractable. Il me semblait un peu léger pour absorber l’impact au sol des 870g de l’engin. Il n’en est rien, ce train absorbe le choc et les vibrations tout en étant assez rigide pour éviter les rebonds. J’ai déjà fait plusieurs dizaines d’atterrissages et il n’y a toujours aucun jeu dans le mécanisme.  

Ce Sea Fury, d’une taille et d’un poids respectable, conserve les avantages des parkflyers. Il est facile à monter et à faire voler, est très résistant,  ne prend pas de place dans la voiture et se contente d’un entretien minimum. Le tout allié à un look réaliste, une puissance hallucinante et des trajectoires très propres. Sans oublier son train rentrant, sans aucun doute son plus grand atout. Ce Sea Fury a tout d’un grand !

 

Commentaires

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  • gilles
    • 2. gilles Le 05/04/2010
    Je pense que c''étais une 9x6 APC mais ça fait longtemps et je ne suis plus sûr.
  • menand philippe
    • 3. menand philippe Le 04/04/2010
    bonsoir.
    pourriez vous me dire quelle helice est installé sur votre sea fury.
    j' un moteur dualsky xm 2830 ca 10 et un vario 25 amp.je crois que cela porrait convenir.
    cordialement philippe
  • Gilles
    • 4. Gilles Le 01/05/2009
    J'ai déjà volé avec le twinstar. d'origine, c'est un peu mou mais avec deux brushless, il est très plaisant. Par contre au niveau investissement, c'est 2 moteurs+ 2 variateurs (si modification) à acheter!
    Très facile à piloter, très stable, il plane merveilleusement bien, solide, ... Super avion.

    Le mentor, je ne l'ai pas encore testé mais j'en ai entendu que du positif. Les vidéos sur youtube parlent d'elles-même.
    Et puis, il est de la nouvelle génération et donc déjà prèt à accueillir un brushless. C'est sans aucun doute vers celui là que je me tournerais.
  • paul
    • 5. paul Le 30/04/2009
    merci, mais voila, tu me conseille de commencer avec le twinstar ou le mentor(tout les deux de multiplex).
  • Gilles
    • 6. Gilles Le 29/04/2009
    Plutôt comme deuxième avion après un apprentissage sur un trainer, donc avion d'initiation avec une aile haute. Ici, l'aile est en dessous du fuselage et les erreurs ne sont moins faciles à rattraper. Après ça, cet avion ci est très maniable et facile à faire voler, très bon modèle de perfectionnement.
  • paul
    • 7. paul Le 29/04/2009
    salut,
    il est dans mesintentions de commencer l'aeromodelisme et j'aime particulierement les warbirds.me conseillerait tu celui la pour commencer?a voir ton tests il est plutot maniables mais je prefere avoir la vie d'un specialiste

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